mardi 17 janvier 2012

LISIEUX - COLLÈGE MARCEL GAMBIER VERS 1900/1920 - En prime : LE LYCÉE PAPILLON

Voici une vue de l'entrée du collège Marcel Gambier dans la rue Paul Banaston en direction de l'actuelle caserne des pompiers.
Il n'en reste plus que l'entrée avec le mot "COLLÈGE" au dessus de la porte cochère.
Les élèves entraient par la petite porte immédiatement à la gauche de cette grande porte.





Ici nous sommes en hiver et nous avons la perspective de la cour en direction du réfectoire au fond sous la pendule.
Les dortoirs se trouvaient  dans le bâtiment de gauche avec le toit Louis XIII.
On ne voit pas encore la somptueuse glycine dont la liane épaisse et noueuse grimpait jusqu'au deuxième étage à la rentrée de septembre 1955 pour enchanter un peu la vie des pensionnaires avec ses grappes de fleurs mauves .
Le bâtiment avec des fenêtres arrondies servait de salle de gymnastique.


Besnier sur le cliché ci dessus et Tribouillard pour le cliché suivant étaient des photographes renommés de Lisieux.


Le printemps est revenu et les collégiens se promènent dans la cour.
Derrière les barrières à gauche et les arbres, entre les dortoirs et la salle de gym, élément important, excuse pour prendre l'air, les urinoirs et les wc.
Les plus grands arbres donnent directement sur les jardins de la sous-préfecture.
Dans les classes du premier, à droite, M. Pottier un amoureux de la littérature en béret basque donnait des cours sur le style que nous ne comprenions pas toujours. Au cours suivant, il était remplacé par Mme Simonet, une merveilleuse prof d'allemand rousse qui sentait la Craven A et dont les genoux nous laissaient pantois.
Au rez-de-chaussée Mme Lasne, la prof d'anglais aux épaisses fourrures parfumées, femme du prof de géo, distillait sa gentillesse et les mots de ce pays exotique où l'on buvait du thé avec des petits pois à la menthe.
Plus loin vers le réfectoire M. Graverol qui fumait cigarette sur cigarette rallumées l'une à l'autre en n'usant que deux allumettes par jour, une le matin et une l'après-midi, nous parlait "des Hommes Illustres de la Ville de Rome" en laissant de côté sa tâche de surgé, tandis que le pion Ménochet nous jouait l'avare, assis sur son estrade, enlaçant le pied de sa table  de son bras gauche. "Ma cassette ! où est ma cassette ?"
IL y avait aussi une école primaire dont les classes se trouvaient au rez-de-chaussée à l'angle droit de la photo et les plus proches de nous.


En fait le collège Marcel Gambier était aussi un lycée qui menait les élèves jusqu'au baccalauréat.
Ici nous tournons le dos au réfectoire.
La galerie au colonnes de fonte et à la toiture en zinc permettait de trouver un refuge contre la pluie.
Au fond de la cour et à l'angle gauche et au premier étage des bâtiments se trouvait la salle de dessin où a officié M. Brassard, à coté de la classe d'histoire où M. Lasne (dit Badinguet) enseignait la mythologie égyptienne et gréco-romaine.
Complètement au fond, au premier étage à gauche, il y avait la salle de sciences avec "Oscar le squelette" et au rez-de-chaussée, la salle de travaux manuels où a bricolé "Rabotin".
Au premier étage à droite et en face de cette salle, se trouvait la classe de 7e qu'on appelle maintenant en primaire le CM2. Mon instituteur s'appelait M. Pleintel et nous initiait à la musique en jouant du violon.
Entre le E de collège et le X de Lisieux, vous avez l'entrée de la salle de gym où a sévi Jean Dufour, l'un des profs de gym, grand amateur de foot en 1955.


LE LYCÉE PAPILLON
interprété par GEORGIUS en 1936
paroles de Georgius et musique de Juel

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