lundi 9 janvier 2012

Nadine Morano, l'arbre qui masque le désert : LA CLASSE POLITIQUE FRANÇAISE DANS TOUS SES ÉTATS !


LA POLITIQUE EN FRANCE, C'EST LA GRANDE CLASSE !


UNE CHRONIQUE QUE J'AURAIS EU PLAISIR A ÉCRIRE MOI-MÊME !

Nadine Morano, l'arbre qui masque le désert

Nadine Morano, ses tweets, ses accrochages avec les journalistes, ses saillies assassines. Pour un peu, on en oublierait presque qu'elle est ministre chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle. 
Par Dom B. Chroniqueuse
Edité par Hélène Decommer
Auteur parrainé par Aude Baron
Nadine Morano est-elle vulgaire ou populaire ? demandait jeudi "Le Parisien", déclenchant bien évidemment une salve de commentaires tous plus désobligeants les uns que les autres. Nadine Morano le 04/01/2012 à Paris (WITT/SIPA)



LA GRANDE CLASSE FRANÇAISE VUE DE SUISSE par CHAPPATTE in LE TEMPS
(Déjà le Président veillait, les éboueurs de toutes sortes n'avaient qu'à bien se tenir ! )

Bon courage aux éboueurs du net qui ont dû nettoyer la crasse de ces commentaires pourtant pas plus insultants que les petits qualificatifs actuels de la cour de récré de nos politiques.Pas simple d'interdire à l'internaute lambda des mots tels que "petit", "flamby", "caramel mou", "nain" ou "casse toi pôv con" quand l'exemple vient d'en haut.Morano vulgaire ou populaire ? Morano nouveau Frédéric Lefebvre ? Morano, l'aboyeuse en chef de l'UMP. Morano ou la pauvreté du débat politique sur Twitter, avec chaque jour sa polémique bien entretenue derrière les oreilles.
Les titres sur sa vulgarité, son impopularité, ou sa "basse extraction" s'amoncellent, elle-même est la première à en jouer, et à se victimiser et les réactions de ses collègues, tous vent debout, fusent.
One Morano a day keeps the brain away ?
A chaque jour l'epic fail, la gaffe, l'insulte ou la provoc Morano peut se constater. Mercredi, le "clash" Morano-Aram, clash qui, à mes yeux tout du moins, a bien fait le travail pour les deux parties, chacune des deux ayant tiré leurs marrons du feu.Jeudi, Nadine Morano qui se vautre dans les chiffres de la TVA allemande, avant de faire salto arrière, roulé-boulé, raccrochage aux branches, et aujourd'hui vendredi, Morano Nadine qui dévoile la grossesse de Alexandra Sublet en direct, ou encore Morano qui dénonce des "sms salaces" de Moscovici et s'empresse d'ôter le tweet incriminé, oubliant que les copies d'écran existent.
Morano est à la politique ce que les algues vertes sont à la Bretagne, une pollution insidieuse et mortelle qui finit par dégoûter et par faire fuir.



LA GRANDE CLASSE FRANÇAISE VUE DE SUISSE par CHAPPATTE in LE TEMPS
(A gauche, très Saint Père, invisible sur la photo, Nadine mon attachée de presse)

Depuis deux jours, on n'entend plus parler que de "untel m'a traité" ou "unetelle m'a insulté" et le "off" de faire - le comble ! - la Une des journaux d'information et des médias. Ce fameux "off" sur lequel glosent quelques initiés ou experts depuis deux jours. Tout cela réuni donne le sentiment d'une scène où les acteurs se demanderaient si leur nombril est bien à la bonne place.
Quel spectacle ! On se croirait au théâtre Guignol
Quel spectacle les amis, à l'heure où la Grèce annonce un défaut de paiement probable en mars, à l'heure où en plus des salariés de Seafrance ("bienheureux" salariés dont le plan social annoncé est opportunément situé dans le temps, et leurs futures suppressions d'emplois de faire tache dans le paysage électoral), à l'heure où les banques, bienheureuses banques, placent leurs noisettes à la BCE tout en annonçant des suppressions d'emploi par centaines.
A l'heure où on va nous ajouter un impôt supplémentaire, le plus inégalitaire qui soit, puisque non assujetti aux revenus, et qu'il touchera avant tout les ménages les plus modestes, ceux dont la consommation courante représente la plus grosse partie de leur budget, tandis que les patrons du CAC 40 se portent bien, merci pour eux. A l'heure où on l'affuble du doux nom de "social" pour mieux faire passer la pilule, comme on avait affublé du doux nom de "protection" les caméras de surveillance, en nous prenant pour des jambons, au passage.
Ad nauseam...
A cette heure-là, donc, on n'a d'yeux et d'oreilles que pour des gamineries, des petites phrases, des polémiques à deux balles et pour une Nadine Morano qui squatte tous les médias jusque l'overdose, vers l'infini de la bêtise humaine chère à Einstein, et même au-delà.
C'est l'arbre qui cache le désert des idées, du débat, des propositions et pour finir de la politique.Au début, c'est vrai, elle peut faire rire, Nadine. Morano, c'est rigolo, on s'amuse de ses gaffes, on se moque de son déhanché disco, on critique ses ignorances, ses casquettes à l'envers ou son appréciation de la terranga sénégalaise. On la caricature ou on la conspue.
C'est la cible idéale puisque consentante, mais petit à petit le dégoût et le ras-le-bol guettent.




Son omniprésence bruyante et agressive dans les médias fatigue, décourage, puis finit par dégoûter définitivement.
On la pense meilleure alliée de Nicolas Sarkozy, sa fan number one, alors qu'elle est en fait le meilleur atout des extrêmes, à commencer par Marine le Pen, ou de l'abstention.Nadine Morano est-elle ou non vulgaire ? Est-elle victime comme le prétend Alain Minc d'un mépris de classe ? Sérieusement ? Mais peu m'importe ! A la vérité, on s'en fiche de Nadine Morano, ou du moins, on devrait.
Une chose est certaine en revanche, Nadine Morano pollue la politique et la campagne présidentielle, de façon délibérée, peut-être même télécommandée penseront les mauvais esprits, moi la première.
Nadine Morano, c'est le doigt que l'on regarde alors qu'on ferait bien mieux de regarder la Lune, en bons imbéciles que nous sommes.
UN LEFEBVRE POUVAIT CACHER UNE MORANO, LE SAVIEZ-VOUS ?
REVIENS FRÉDÉRIC !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire