samedi 31 mars 2012


Dupont-Aignan écrit à ses rivaux pour leur proposer un débat TV avant le premier tour

Nicolas Dupont-Aignan a proposé vendredi, dans un courrier aux neuf autres candidats à l'élection présidentielle, un "grand débat contradictoire" avant le premier tour, accusant Nicolas Sarkozy et François Hollande d'être des "pleutres" pratiquant la "lâchitude".



Photographe : Pascal Guyot :: Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République à l'élection présidentielle, le 29 mars 2012 au congrès de la FNSEA à Montpellier photo : Pascal Guyot, AFP
Le président de Debout la République (DLR) a présenté à son QG de campagne à Paris les neufs militants chargés de porter le courrier aux autres candidats.
"Dès lundi, vous saurez celles et ceux qui répondent présents", a-t-il promis, en se félicitant que la plupart des candidats, hormis Nicolas Sarkozy et François Hollande, aient selon lui déjà donné leur accord.
Dans cette lettre, M. Dupont-Aignan, s'adressant à ses rivaux, "sollicite (leur) accord pour participer à un grand débat contradictoire avant le premier tour".
"Si vous êtes en accord avec ce principe de débat contradictoire, je vous saurai gré de répondre publiquement à cette invitation", écrit-il.
"François Hollande, Nicolas Sarkozy, ne soyez pas des pleutres, ne soyez pas des lâches! Vous voulez être président de la République, et vous vous défilez?", a dit M. Dupont-Aignan devant la presse.
Et d'ironiser: "En écho à la "bravitude" de Ségolène Royal, il règne une étrange "lâchitude" des fameux grands
Dupont-Aignan veut un débat à dix avant le 22 avril
 et propose aux candidats un débat à dix. Les favoris déclinent l'invitation. 

  • "Pourquoi? Parce qu'ils ne veulent pas être confrontés à leurs contradictions. M. Hollande, qui est dans le vide sidéral (...), ne veut pas être confronté à M. Mélenchon, à moi-même, à M. Bayrou (...). M. Sarkozy, il ne veut pas de débat non plus, car lui non plus ne veut pas être confronté aux autres", avait souligné le matin le député de l'Essonne sur France 2.







Kroll - Le Soir -Bruxelles


Et pendant ce temps-là .... il court, il court, le furet du bois joli ...


Le journaliste de France 2 avait confirmé à l'antenne que la chaîne publique étudiait la possibilité d'organiser un tel débat.
Selon M. Dupont-Aignan, un tel débat permettrait de distinguer "les candidats qui ont le courage d'échanger de ceux qui seraient lâches, pleutres".
Le 3 septembre 1992, "au moment (du vote sur le traité de) Maastricht", le président de l'époque "François Mitterrand avait organisé un débat avec Philippe Séguin", alors député RPR et l'un des chefs de file des opposants au traité, rappelle M. Dupont-Aignan.
AFP

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