samedi 3 décembre 2011

LISIEUX d'AUTREFOIS et d'AUJOURD'HUI vers 1901 et 1944

 PLACE VICTOR HUGO vers 1901


JOUR de DÉGEL à LISIEUX tableau peint par Fraipont pour le salon de 1901

Je crois qu'il y avait une toile de Fraipont à la Sous-Préfecture de Lisieux et, sauf erreur de ma part, elle y est toujours.

Le bâtiment qu'on voit à l'entrée de la place Victor Hugo est une halle à la boucherie car la place a servi de marché à la boucherie.
Henry Chéron avait, bien plus tard, doté la place Victor Hugo de hallettes mobiles pour faciliter le marché de la viande.

La place est devenue avenue mais les Lexoviens de souche disent encore place Victor Hugo. Victor Hugo a donné son nom à d'innombrables voies en France. Il était si aimé qu'il eut droit à des funérailles nationales, ce qui est peu banal pour un royaliste devenu républicain, quasiment européen et socialiste. A Lisieux Totor a été particulièrement gâté puisqu'il a eu droit à 2 artères portant son nom et à un local municipal nommé Espace Victor Hugo.
Nous avons donc une avenue (place) Victor Hugo et une rue Victor Hugo, artères qui sont parallèles.

La place Victor Hugo avec vue sur l'église St Jacques dans les mêmes années que la toile peinte par Fraipont


L'avenue, d'un côté,  mène tout droit au transept de la cathédrale rue de Paradis qui  est une impasse pour les voitures mais est une rue pour les piétons. De l'autre côté, l'avenue mène à gauche à l'espace Victor Hugo près de l'église St Jacques, sur la place Boudin-Desvergées. C'est aussi l'accès qui conduit à la côte de la Basilique.

La rue longe l'arrière du théâtre qu'on peut atteindre par l'escalier préféré des tagueurs. Il y a longtemps, cet escalier n'existait pas et la venelle était appelée allée du Diable. La rue Victor Hugo donne accès à  la nouvelle entrée de la mairie et est, hélas, la 2e rue la plus défoncée de Lisieux après celle de l'école du Bon Pasteur.

La rue Victor Hugo est défoncée, certes, mais pas autant que les bombardements de 1944 nous l'ont laissée. Il suffit de voir ce qui reste de la place Victor Hugo et de la rue au Char. Quoiqu'on en pense, la reconstruction a fait un sacré travail pour remédier aux manques de logements de l'époque même si l'on peut déplorer la perte des maisons à pans de bois sculptés.


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