dimanche 29 janvier 2012

La CONOPHOBIE

Littéralement : la conophobie est la peur des cons.

Certains écrivent le mot "chonophobie" par analogie pataphysique avec le terme chronophobie (peur du temps) tandis que d'aucuns l'écrivent "konophobie" pour faire la différence entre le "ch" d'architecte et le "ch" d'archéologue.
Certains conophobes sont très cons et quand ce sont des intellectuels, ils sont très "kiants" (Alain Minc par exemple) !
N'oublions jamais qu'on peut être le con d'un autre.


Cette maladie peu répandue est assez grave. On devient conophobe chronique parfois pour des raisons très connes, par exemple prendre un idiot ou une débile pour un con ou une conne alors qu'on est un imbécile ou une crétine soi-même. (exemple : Nadine Morano et Rosso-Debord)

Beaucoup de gens en sont atteints surtout dans les classes sociales qui après avoir quitté l'école regardent assidûment les émissions sur le thème de "je suis très moche, mes enfants me jettent des pierres, je le vis très mal, aussi je me fais relooker par une grosse conne qui fait du design et du coaching corporel", les feuilletons sur "les médecins homosexuels de la police scientifique à Marseille l'hiver", "la pêche en scaphandre et à cheval sans selle (con à cru) dans le Cotentin" ou la chaîne des sports.



   
Symptômes :
- troubles du comportement très étranges
- taux d'énervement supérieur a la normale
- peur irrépressible de la contamination
- envie de hurler
- envie de partir en courant
- pulsions de violence verbale ou physique
- panique obsessionnelle dès qu'un con approche
- comportement excessif face au con
- selon les individus un seul de ces symptômes peut apparaître, ainsi que d'autres désagréments encore inconnus. Parfois dans les cas aigus tous les symptômes sz présentent à la fois.

Précautions à prendre :
- s'éloigner des cons et porter un masque
sanitaire africain dûment homologué, béni et certifié par le féticheur local, le pope Kornflex, le professeur Dukon (l'amaigrisseur) ou le rabbin  Dubois de Vincennes.



Traitements :
- oephitoses (ou autre déstressant)
- thérapie de groupe avec les chèvres
de José Bové du côté de Roquefort 
- tuer les cons pour calmer sa rage mais ça tombe, hélas sous le coup de la loi qui protège les cons car ils sont un remarquable vivier d'électeurs
- vivre en anachorète seul en ermitage, en cloître ou en stylite, (le stylite, du grec style signifiant colonne, qu'on retrouve dans les mots  péristyle ou stylo, vit grimpé sur le faîte d'une colonne), éloigné du monde, mais à de rares exceptions près le stylite finit par s'emmerder et par trouver qu'il vit une vie de con 




D'autres thérapies personnalisées sont envisageables selon les cas :
tenter de combattre le mal par le mal,  devenir con ou ministre sarkoziste mais ça réduit les chances de guérison ce qui n'a plus d'ailleurs aucune importance puisque devenu con à son tour le con ne se rend plus compte qu'on est cerné par les cons. Asinus asinum fricat !
Le con est un mutant que la pub, la télé, le marché, Satan et leurs valets (élus démocratiquement !) ont transformé en lui laissant son apparence humaine. !
le conophobe est en fait le seul véritable ami du genre humain qui a une conscience profonde de l'intérêt général.
Je préconise donc de former un cercle d'amis pas trop cons et d'empêcher farouchement l'accès de ce cercle vertueux aux cons. Contrairement à l'anachorète c'est l'isolement en groupe du cénobite.
Le plus connu de ces groupes d'initiés s'appelle "les  Çénobites tranquilles". 
Cela dit, le mot "con" est est un superbe mot, dévoyé de son sens premier par justement ... des cons. Mais nous y reviendrons dans une chronique (ou kronique) suivante que nous appellerons "chonique" ou "konique" voire "chronironique" (à ne pas confondre avec la conne ironique autrement nommée conne moqueuse). A bientôt cons de tous pays !





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