J'T'AI CASSÉ !
4 000 000 de spectateurs malgré une critique assez déplorable et un scénario et des dialogues plus proches du pousse-café-théâtre que que de l' Old Vic' Theatre. Déjà le grand Jean Dujardin déjouait les pronostics et secouait le politiquement correct. Je m'appelle Braïce, bon appétaïce !
signé : Brice de Nice
NB : prononcer Braïce de Naïce
NDLR :
l'Old Vic' Theater est le grand théâtre victorien du XIXe siècle où l'on jouait Shakespeare à Londres.
Le pousse-café est le petit alcool (rhum, calva, lambic ou autre) dont on remplit la tasse pour chasser les effets nocifs de la caféine. Un alibi de pochtron en Somme et même dans d'autres départements tels que le Calvados, l'Ille et Vilaine ou le Nord)
Je m'appelle Braïce, bon appétaïce !
Jean Dujardin, Brice de Nice (2005), écrit par Karine Angeli, Jean Dujardin
Ensuite il y eut plein de films dans des registres différents OSS117, Lucky Luke, le très beau Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier avec Albert Dupontel. De la Bêtise auto-satisfaite à la souffrance face à la vie qui fuit par tous ses pores, Jean Dujardin continue à déstabiliser l'écran noir de nos nuits blanches en nous séduisant chaque fois, que ce soit dans la réalisation de la série Palizzi avec l'infantile et stupide Arsène Mosca pour la chaîne 13e Rue ou pour son rôle dans 99 francs.
Quand Michel Hazanavicius parle de son envie de réaliser un film évoquant le passage du cinéma muet au ciné parlant par le biais d'un film muet et de surcroît noir et blanc, Steven Spielberg, ricane doucement mettant en doute la capacité du public et des producteurs américains d'accepter une telle oeuvre.
Quand Michel Hazanavicius parle de son envie de réaliser un film évoquant le passage du cinéma muet au ciné parlant par le biais d'un film muet et de surcroît noir et blanc, Steven Spielberg, ricane doucement mettant en doute la capacité du public et des producteurs américains d'accepter une telle oeuvre.
César, je t'ai cassé ! |
Oscar, j'tai pas encore cassé ! |
A une époque où les réalisateurs barbotent dans les effets spéciaux et les techniques barbares comme la 3D, le relief, le ciné odorant et je ne sais quoi, les spectateurs demandent seulement un peu d'imagination, d'humour, de poésie et de talent. En voici la preuve avec l'équation Jean Dujardin par Michel Hazanavicius. Message à distribuer aux producteurs !
Le réalisateur dont on connait le don pour la parodie qu'il a déjà démontré dans les OSS117, passe outre, trouve un producteur français, réalise son film à Hollywood, fait sa musique à Bruxelles et enfin trouve un malin distributeur américain à qui il doit quelques unes de ses statuettes et gagne un Oscar. Et il ne concourt même pas dans la catégorie films étrangers. Puisqu'il est muet, il est américain : Colossale finesse à la OSS117 !
Jean Dujardin s'octroie un César, un Truc, un Machin, un Baybled, et enfin un Oscar qui fait monter le score du film au chiffre bien français de 69 récompenses. Normal, il a l'habitude de nous casser sans jamais nous les briser ! Ce n'est pas avec Jean Dujardin que Michel Hazanavicius va apprendre à casser ses interlocuteurs en anglais mais il va apprendre à casser les os avec le clebs :
Brice : Point Break, un
mec, quand il voit ce film, il devient bilingue en surf !
Brice de Nice (2005),
Brice de Nice (2005),
Sacré Jean Dujardin, il les a tous cassés ! Mais le génial clébard n'a pas eu d'os (car) !
Pablo
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