Dupont-Aignan écrit à ses rivaux pour leur proposer un débat TV avant le premier tour
Nicolas Dupont-Aignan a proposé vendredi, dans un courrier aux neuf autres candidats à l'élection présidentielle, un "grand débat contradictoire" avant le premier tour, accusant Nicolas Sarkozy et François Hollande d'être des "pleutres" pratiquant la "lâchitude".
Le président de Debout la République (DLR) a présenté à son QG de campagne à
Paris les neufs militants chargés de porter le courrier aux autres
candidats.
"Dès lundi, vous saurez celles et ceux qui répondent présents", a-t-il
promis, en se félicitant que la plupart des candidats, hormis Nicolas Sarkozy et
François Hollande, aient selon lui déjà donné leur accord.
Dans cette lettre, M. Dupont-Aignan, s'adressant à ses rivaux, "sollicite
(leur) accord pour participer à un grand débat contradictoire avant le premier
tour".
"Si vous êtes en accord avec ce principe de débat contradictoire, je vous
saurai gré de répondre publiquement à cette invitation", écrit-il.
"François Hollande, Nicolas Sarkozy, ne soyez pas des pleutres, ne soyez pas
des lâches! Vous voulez être président de la République, et vous vous défilez?",
a dit M. Dupont-Aignan devant la presse.
Et d'ironiser: "En écho à la "bravitude" de Ségolène Royal, il règne une
étrange "lâchitude" des fameux grands
Dupont-Aignan veut un débat à dix avant le 22 avril
et propose aux candidats un débat à dix. Les favoris déclinent l'invitation.
- "Pourquoi? Parce qu'ils ne veulent pas être confrontés à leurs contradictions. M. Hollande, qui est dans le vide sidéral (...), ne veut pas être confronté à M. Mélenchon, à moi-même, à M. Bayrou (...). M. Sarkozy, il ne veut pas de débat non plus, car lui non plus ne veut pas être confronté aux autres", avait souligné le matin le député de l'Essonne sur France 2.
Kroll - Le Soir -Bruxelles
Et pendant ce temps-là .... il court, il court, le furet du bois joli ...
Le journaliste de France 2 avait confirmé à l'antenne que la chaîne publique
étudiait la possibilité d'organiser un tel débat.
Selon M. Dupont-Aignan, un tel débat permettrait de distinguer "les candidats
qui ont le courage d'échanger de ceux qui seraient lâches, pleutres".
Le 3 septembre 1992, "au moment (du vote sur le traité de) Maastricht", le
président de l'époque "François Mitterrand avait organisé un débat avec Philippe
Séguin", alors député RPR et l'un des chefs de file des opposants au traité,
rappelle M. Dupont-Aignan.
AFP
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